Les deux premiers épisodes de la mini-série Manipulations, réalisée par Marwen Abdallah et produite par Storia Télévisions et France TV, seront diffusés ce soir à partir de 21h10 sur France 2. J'ai eu le plaisir de monter une partie de la musique, et d'assister Axelle Renoir et Sathy Ngouane, qui l'ont composée. Maud (Marine Delterme) est une businesswoman accomplie, mère comblée, entourée d'amis fidèles. Seul manque un homme, qui partagerait sa vie. Elle croise alors le chemin de Mathias (Marc Ruchmann). Elle n'ose y croire. Pourtant, Mathias l'aime, et il est parfait. Comblée, Maud ne voit pas ce qui se trame. Et quand son fils (Julien Crampon) commence à creuser, il comprend rapidement que sa mère est sous l'emprise d'un dangereux manipulateur. Pour celles et ceux qui voudraient voir tout de suite les six épisodes de 52 minutes de cette mini-série, ils sont d'ores et déjà disponibles en replay sur le site de France 2, jusqu'au 2 mars 2022. Sinon, il faudra attendre le 17 janvier pour les épisodes 3 et 4, et le 24 janvier pour les deux derniers épisodes...
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Avec les comédien·ne·s : Mathieu Létuvé, Milla Kuentz, Tom Schneider, Jean Claude Bolle-Reddat, Thierry Pietra, Jean-Quentin Chatelain, Clotilde Mollet, Hammou Graïa, Antoine Berry Roger, Étienne Grebot, Jean-Claude Frissung, Anne Cuisenier, Alain Rimoux, Xavier Kuentz, Chadia Amajod, et de voix d'Emmanuel Verité, Isabelle Joly, Myren Astrée et Élisa Sergent. La musique a été composée par François Clos, et j'ai eu le plaisir d'en faire une partie des arrangements, et surtout la copie des partitions. Elle a été enregistrée au Studio 118 avec de fantastiques musicien·ne·s : Alice Picaud, Émilie Heuretevent, Adrien Lajoumard, Stephan Caracci, Jean-Brice Godet, Marie Salvat, Martin Bertrand et Stan Delannoy. Enfin, le mixage est de Claude Niort et Éric Boisset, le montage de Pierre Henry, et c'est Céline Geoffroy qui a accompagné le texte comme conseillère littéraire. Plongez dès maintenant dans ce polar, sur France Culture évidemment ! "En haut, les montagnes majestueuses du Jura, sublimes et ouvertes, en bas les remugles moites d'un lac qui se vide, révélant un passé obsédant. Au milieu, un village torturé, sa petite église et son bar-tabac, des têtes-à-têtes parfois oppressants, des aveux au confessionnal.
SynopsisAoût 2019, Haut-Vourlans, Jura. 37°C à l'ombre, plus de trois mois qu'il n'a pas plu. De mémoire d'homme, les Vourlanais n'avaient jamais connu temps si éprouvant. Au fond de leur vallée, il y a un lac, le lac de Clairlieu, que soutient un barrage, et qui s'assèche jour après jour sous l'effet de la canicule... Au fond du lac, il y a un village : Bas-Vourlans, englouti depuis 45 ans. Et au fond du village du fond du lac du fond de la vallée, là, dans une maison défoncée par les eaux, il y a deux squelettes. Il faudra toute la témérité d'André Rose, le curé de Haut-Vourlans, et des jeunes Bérénice Pèvre et Titouan Maadjoubi pour résoudre un cold case vieux de 45 ans, et faire remonter à la surface des secrets bien trop longtemps noyés dans les profondeur du lac.
Alexandre Tanguy était préposé à l'enregistrement, Alain Champagne à l'export d'instruments virtuels, et Rodolphe Gervais au mixage. Enfin, la copie des partitions a été assurée par Nelson Malléus, et quelques orchestrations additionnelles par Sylvain Morizet. Je voudrais remercier toute cette formidable équipe, avec qui j'ai pris plaisir à travailler, et plus particulièrement Damien Salançon, qui m'a fait confiance, et avec qui, je l'espère, je continuerai à collaborer encore longtemps ! Le film est sorti dans les salles depuis hier, mercredi 5 février, et j'espère qu'il plaira aux petits, mais aussi aux grands qui les accompagneront... Bonne séance !
Jennig, un documentaire réalisé par Vasken Toranian et mis en musique par Julie Roué, est une grand-mère extraordinaire. Toute sa vie, Jennig a été la couturière et l'amie des prostituées de Marseille. Grâce à elles, elle a pu élever son fils René et lui payer de brillantes études. Un fils sont elle reste inséparable et complice. Portrait émouvant d'une femme libre.
J'ai eu le plaisir de faire la copie des partitions et la programmation de quelques cordes virtuelles pour ce documentaire qui m'a beaucoup touché, et que je vous invite à découvrir en replay sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur jusqu'au 2 février... Bon visionnage ! Comme je l’appelais de mes désormais traditionnels vœux, l'année écoulée fut riche, pleine d'expériences nouvelles et de rencontres, et m’a surtout permis de mettre un pied dans la vie active. J’ai eu le bonheur de poursuivre mes activités d’assistant avec Damien Salançon, notamment à l’occasion de sa collaboration avec Pascal Le Pennec pour la musique de Bayala — qui devrait sortir en salles dans quelques semaines —, mais aussi avec Julie Roué, qui a composé les bandes originales de Perdrix, écrit et réalisé par Erwan Le Duc, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et que vous avez pu découvrir cet été, mais aussi de The Key, un film en réalité virtuel primé à la Mostra de Venise, ou encore de Jennig, un documentaire de Vasken Toranian. J’ai également copié quelques partitions pour les musiques composées par François Clos, pour le podcast Code Source du journal Le Parisien. Bien entendu, cela ne m'a pas empêché de poursuivre mes activités de compositeur, avec l’enregistrement de mon premier EP, Atlantis, il y a un an jour pour jour, avec un petit orchestre à cordes réuni pour l’occasion au CNSM de Paris, et Pauline Amar à la harpe et au chant, Clément Caillol au violoncelle, Suzanne Ben Zakoun au piano, et comme toujours Blaise Carpene derrière la console et à la réalisation. Vous avez également pu entendre les bandes originales de Ana, un documentaire d’Elsa Sompairac et de BABYKEEPER, un court-métrage d’Antoine Devulder et de Vincent L’Anthoën, composées fin-2018. A partir du mois de septembre, j’ai collaboré à plusieurs reprises avec Amaury Pascaud et Quentin Perez de Beyond Production, ainsi que le réalisateur Pierre Halart, à la musique et à la mise en sons de plusieurs films institutionnels, mêlant interviews et motion design ; nous devrions d’ailleurs remettre le couvert dans quelques semaines, et j’en suis ravi !
J’y étais nommé dans la catégorie « Meilleure Musique Originale », pour le court-métrage Upside Down Revolution, réalisé par Florent Médina (2017), et ce fut pour moi l’occasion de rencontrer des cinéastes, des compositeurs ou encore des scénaristes du monde entier, et par le biais de nos échanges de remettre en perspectives mes aspirations, mes envies, et mes questionnements. J’aime à croire que cette expérience me marquera durablement ! Enfin, je suis passé de l’autre côté le temps d’une soirée, grâce à Noé Samson, qui m’a gentiment invité à faire partie du jury du 48 Heures de Rosières, présidé par Fred Nicolas. En ce qui concerne l’année 2020, elle a déjà bien démarré, puisque le mixage du prochain film de Pauline Broulis s’est terminé hier soir [cf. photo au début de ce billet], après une semaine consacrée à la finalisation de la composition et du mixage de la musique. Il s’agit de ma troisième collaboration avec Pauline, et je pense pouvoir vous faire entendre d'ici quelques semaines la bande originale de Toujours ta fille, son précédent film, que nous avons terminé au début de l’année dernière… En attendant bien sûr la diffusion de ce troisième court-métrage ! Par ailleurs, je travaille actuellement avec Ophélie Bernard sur un film chorégraphique et expérimental, qui sera tourné dans les prochains mois, mais dont la musique est presque terminée, ainsi qu’à la musique d’un court-métrage d’Elsa Sompairac, après notre première collaboration sur Ana, qui se passe cette fois-ci dans un manoir où la mort est étroitement liée à la musique… J’ai hâte de poursuivre ces collaborations, et de découvrir les autres projets dont je ne connais pas encore l’existence, mais qui croiseront mon chemin dans les mois à venir ! Enfin, il me reste à vous souhaiter une belle et heureuse année, pleine de rencontres, de découvertes et de joies, bien qu'en ces temps troublés, il puisse être difficile de ne pas céder à la désillusion et au défaitisme, et de rester optimiste. Si notre monde et nos sociétés peuvent nous sembler bien noirs et rongés de nombreux maux, tâchons au moins d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple.
Cela fait près d'une semaine que je suis rentré du Watersprite Film Festival, et je suis toujours sur un petit nuage...! J'ai eu le privilège d'être invité à Cambridge grâce à ma nomination dans la catégorie "Original Film Score" pour Upside Down Revolution, choréalisé par Florent Médina et Maxime Joret. Je n'ai pas remporté le prix, mais ce fut néanmoins une expérience humaine particulièrement enrichissante, et une joyeuse ouverture sur le monde ! J'ai eu la chance de rencontrer des réalisateurs, des compositeurs, des scénaristes, des directeurs de la photographie, des animateurs, des décorateurs, ou encore des acteurs du monde entier et de lier de véritables liens d'amitié avec certains d'entre eux. Voir des films réalisés par d'autres étudiants à travers le monde, de cultures plus ou moins éloignées de la nôtre, dans des contextes géopolitiques ou humanitaires parfois difficiles, ainsi que les nombreux échanges que nous avons eus, ont remis beaucoup de choses en perpectives quant à ma pratique et à mes aspirations. Nous avons été extrêmement bien reçus par l'équipe du festival, que je remercie chaleureusement pour ces quelques jours passés à Cambridge, et pour toutes ces rencontres qui n'auraient pas été possibles sans ce festival. Ce fut une parenthèse inattendue après plusieurs mois de labeur, et je suis rentré en France nourri et plein d'énergie pour la suite : j'en garde un souvenir ému, qui je n'en doute pas restera vivace ! Ces derniers mois, j'ai eu la chance de travailler sur un documentaire et une expérience en réalité virtuelle (VR) en tant que copiste et que programmeur MIDI avec Julie Roué, ainsi que comme assistant auprès de Damien Salançon pour le long-métrage d'animation Bayala, dont la musique originale a été composée par Pascal Le Pennec. En parallèle, j'ai travaillé à la composition de la musique du court-métrage Why the Robots, écrit et réalisé par Yseult Le Goarnig. Cependant, le projet a beaucoup évolué ces derniers mois, et il nous a semblé au fil des semaines que je n'étais plus la bonne personne pour accompagner Yseult dans la mise en musique de son film : nous avons donc décidé qu'il était plus profitable d'opérer un changement de compositeur. Ainsi, je vais pouvoir profiter des prochaines semaines pour terminer la post-production de deux projets personnels, ainsi que des versions "album" des bandes originales de trois projets auxquels j'ai participé depuis le mois de septembre : Ana, un documentaire réalisé par Elsa Sompairac, Toujours ta fille, le second court-métrage de Pauline Broulis, et enfin Babykeeper, un court-métrage horrifique co-écrit et co-réalisé par Antoine Devulder et Vincent L'Anthoën, et produit par Persistance... En attendant de pouvoir partager ces nouveaux morceaux avec vous, je vous laisse avec A Soothing Lullaby, un extrait de la musique de Upside Down Revolution... Bon week-end !
Chers lecteurs et chères lectrices, j'ai tardé à reprendre la rédaction de mon blog, et pour cause : cette nouvelle année scolaire a débuté sur les chapeaux de roues, mais nous y reviendrons. Par ailleurs, ce soixantième "Retour du Jeudi" inaugure la transplantation de mon ancien blog sur ce site : bonne lecture !
Journal de bord : C'est l'heure de la rentrée !
Après un stage d'un mois au sein de la société Poly Son Post-Production, j'ai pu prendre un mois de vacances avec ma famille, en Ardèche, évidemment, mais aussi en Bretagne, avant de rentrer à Paris. Ce fut l'occasion de me reposer après une année bien chargée, mais aussi de profiter des miens, que je n'avais pas pu voir autant que je l'aurais voulu au cours de l'année qui s'est écoulée. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, je suis rentré à Paris à la fin du mois d'août, afin de reprendre mes cours à l'E.N.S. Louis-Lumière le 30 août. Ceci dit, j'étais également très heureux de rentrer à la capitale, où j'avais hâte de retrouver mes amis, mes études et mes projets !
D'ailleurs, au moment où je vous écris, nous venons de terminer l'avant-dernier jour de tournage d'un court-métrage (F1) écrit et réalisé par Alexis Goyard, intitulé Des Profondeurs, que nous tournons sur les plateaux de l'école. J'espère que vous aurez l'occasion de le visionner : il va toutefois falloir vous armer de patience, car il me semble que la post-production est relativement étalée dans le temps. Je travaille également sur la composition de la bande musicale du court-métrage écrit et réalisé par Julien Charpier, intitulé Aurore. J'y travaille d'ailleurs en collaboration avec Benjamin Garson, et vous aurez l'occasion d'entendre le fruit de nos travaux dans quelques semaines... Cœur Ailé (K. Lemière) : Encore un peu de patience...
Pour les plus assidus d'entre vous, vous savez que j'ai travaillé durant plusieurs mois sur la composition et la réalisation de la bande musicale d'un court-métrage réalisé par Kévin Lemière, intitulé Cœur Ailé. La musique est terminée depuis la fin du mois de juillet, et la post-production du court-métrage devait être achevée à la fin du mois de septembre. Malheureusement, nous avons pris encore du retard, à cause d'éléments indépendants de ma volonté. Quoiqu'il en soit, vous pourrez entendre la musique que j'ai composée pour l'occasion au cours du mois d'octobre ; du moins, je vais faire tout ce qui est possible pour rendre cela possible. La bande originale de Cœur Ailé est composée de près d'un quart d'heure de musique pour orchestre symphonique : je diffuserai au fur et à mesure les morceaux les plus représentatifs et les plus intéressants de mon travail ici même, avant de vous proposer d'écouter la bande originale dans son intégralité. Une fois n'est pas coutume, je vous demanderai de vous armer encore d'un peu de patience... Mais je suis sûr que vous survivrez à ce mois de septembre sans écouter mes dernières compositions !
A Lucky Day (P. Roland, 2016) : Premières sélections en festivals !
Au cours de ma première année à l'E.N.S. Louis-Lumière, j'ai eu la chance d'assister Margot Saada (Son, promotion 2017) dans le montage son du court-métrage A Lucky Day, réalisé par Pierrick Roland. Si mon apport a été relativement minime, j'ai beaucoup aimé travailler sur ce film, qui me plaît par ailleurs beaucoup. Il s'agit d'un thriller policier dans la veine des cultissimes OSS 117 ! Les premières sélections en festivals sont tombées il y a quelques jours, et vous trouverez une liste exhaustive des lieux et dates de ces festivals sur cette page. Si vous habitez dans les parages, je vous invite vivement à aller voir le film et à le soutenir : vous ne pourrez que passer un bon moment ! Je vais essayer autant que possible de mettre à jour la liste des sélections, ainsi que celle des prix que le film ne manquera pas de remporter ! Je vous invite enfin à découvrir le générique de début du film, mis en musique par Alexandre Treille :
Pour conclure : Quatuor à cordes No. 12 "Américain", Op. 96 (A. Dvoak)
Je vais donc m'arrêter ici pour les nouvelles du front parisien, mais pour reprendre les bonnes habitudes, je vous propose de vous laisser en musique, avec le Quatuor à cordes No. 12 "Américain" d'Anton Dvorak, que je connaissais, mais que j'ai eu l'occasion d'explorer plus en détails ces derniers jours. J'espère que la prochaine fois, vous pourrez entendre de la musique de ma composition... En attendant, prenez soin de vous, et j'espère à très bientôt !
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