Jennig, un documentaire réalisé par Vasken Toranian et mis en musique par Julie Roué, est une grand-mère extraordinaire. Toute sa vie, Jennig a été la couturière et l'amie des prostituées de Marseille. Grâce à elles, elle a pu élever son fils René et lui payer de brillantes études. Un fils sont elle reste inséparable et complice. Portrait émouvant d'une femme libre.
J'ai eu le plaisir de faire la copie des partitions et la programmation de quelques cordes virtuelles pour ce documentaire qui m'a beaucoup touché, et que je vous invite à découvrir en replay sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur jusqu'au 2 février... Bon visionnage !
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Comme je l’appelais de mes désormais traditionnels vœux, l'année écoulée fut riche, pleine d'expériences nouvelles et de rencontres, et m’a surtout permis de mettre un pied dans la vie active. J’ai eu le bonheur de poursuivre mes activités d’assistant avec Damien Salançon, notamment à l’occasion de sa collaboration avec Pascal Le Pennec pour la musique de Bayala — qui devrait sortir en salles dans quelques semaines —, mais aussi avec Julie Roué, qui a composé les bandes originales de Perdrix, écrit et réalisé par Erwan Le Duc, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et que vous avez pu découvrir cet été, mais aussi de The Key, un film en réalité virtuel primé à la Mostra de Venise, ou encore de Jennig, un documentaire de Vasken Toranian. J’ai également copié quelques partitions pour les musiques composées par François Clos, pour le podcast Code Source du journal Le Parisien. Bien entendu, cela ne m'a pas empêché de poursuivre mes activités de compositeur, avec l’enregistrement de mon premier EP, Atlantis, il y a un an jour pour jour, avec un petit orchestre à cordes réuni pour l’occasion au CNSM de Paris, et Pauline Amar à la harpe et au chant, Clément Caillol au violoncelle, Suzanne Ben Zakoun au piano, et comme toujours Blaise Carpene derrière la console et à la réalisation. Vous avez également pu entendre les bandes originales de Ana, un documentaire d’Elsa Sompairac et de BABYKEEPER, un court-métrage d’Antoine Devulder et de Vincent L’Anthoën, composées fin-2018. A partir du mois de septembre, j’ai collaboré à plusieurs reprises avec Amaury Pascaud et Quentin Perez de Beyond Production, ainsi que le réalisateur Pierre Halart, à la musique et à la mise en sons de plusieurs films institutionnels, mêlant interviews et motion design ; nous devrions d’ailleurs remettre le couvert dans quelques semaines, et j’en suis ravi !
J’y étais nommé dans la catégorie « Meilleure Musique Originale », pour le court-métrage Upside Down Revolution, réalisé par Florent Médina (2017), et ce fut pour moi l’occasion de rencontrer des cinéastes, des compositeurs ou encore des scénaristes du monde entier, et par le biais de nos échanges de remettre en perspectives mes aspirations, mes envies, et mes questionnements. J’aime à croire que cette expérience me marquera durablement ! Enfin, je suis passé de l’autre côté le temps d’une soirée, grâce à Noé Samson, qui m’a gentiment invité à faire partie du jury du 48 Heures de Rosières, présidé par Fred Nicolas. En ce qui concerne l’année 2020, elle a déjà bien démarré, puisque le mixage du prochain film de Pauline Broulis s’est terminé hier soir [cf. photo au début de ce billet], après une semaine consacrée à la finalisation de la composition et du mixage de la musique. Il s’agit de ma troisième collaboration avec Pauline, et je pense pouvoir vous faire entendre d'ici quelques semaines la bande originale de Toujours ta fille, son précédent film, que nous avons terminé au début de l’année dernière… En attendant bien sûr la diffusion de ce troisième court-métrage ! Par ailleurs, je travaille actuellement avec Ophélie Bernard sur un film chorégraphique et expérimental, qui sera tourné dans les prochains mois, mais dont la musique est presque terminée, ainsi qu’à la musique d’un court-métrage d’Elsa Sompairac, après notre première collaboration sur Ana, qui se passe cette fois-ci dans un manoir où la mort est étroitement liée à la musique… J’ai hâte de poursuivre ces collaborations, et de découvrir les autres projets dont je ne connais pas encore l’existence, mais qui croiseront mon chemin dans les mois à venir ! Enfin, il me reste à vous souhaiter une belle et heureuse année, pleine de rencontres, de découvertes et de joies, bien qu'en ces temps troublés, il puisse être difficile de ne pas céder à la désillusion et au défaitisme, et de rester optimiste. Si notre monde et nos sociétés peuvent nous sembler bien noirs et rongés de nombreux maux, tâchons au moins d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple.
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