Comme tous les ans, le 1er janvier est l'occasion de se remémorer les évènements importants et formateurs qui ont jalonné l'année écoulée, mais surtout de se projeter vers les projets en cours ou à venir ! Je vous propose donc une [petite] rétrospective de l'année 2018, qui restera sans doute une charnière décisive pour moi, puisque j'y aurai terminé mes études et fait mes débuts dans la vie active... En janvier, Lucas Le Néouanic a finalisé le mixage du court-métrage Ambre, écrit et réalisé par Gabriel Mirété, et dont j'ai composé la bande originale. Le film a été projeté à l'UGC Ciné Cité Paris 19 le 6 avril 2018 dans une salle comble, et a ensuite pris la route des festivals, où il a déjà remporté de nombreux prix, dont trois pour la musique. Pendant ce temps, à Louis-Lumière, nos derniers exercices pratiques nous emmenaient à Clermont-Ferrand, pour le Festival International du Court-Métrage. L'occasion de passer avec mes camarades de la spécialité "Cinéma" une semaine fantastique, partageant notre temps entre les salles obscures et les débits de boissons houblonnées. Ce fut comme une petite colonie de vacances, une dernière bouffée d'air frais et de camaraderie avant de nous cloîtrer pendant quelques mois pour l'élaboration et la rédaction de notre mémoire. En effet, à partir de la mi-février, j'ai dû mettre entre parenthèses tous mes projets, notamment musicaux, afin de me consacrer pleinement à mon mémoire de fin d'études, sous la direction de Jean Rouchouse et de Sylvain Morizet. Ce fut, là-aussi, une expérience passionnante, pleine d'enseignements, et par-dessus tout étonnamment plaisante. C'est ainsi qu'à la fin du mois de mai, je rendais un document de près de 200 pages, intitulé Étude de l'interface entre une station de travail audionumérique et la partition — Optimisation de la chaîne de production d'une musique de film. À la mi-juin, ma soutenance marquait [presque] la fin de ma vie estudiantine, puisqu'elle s'achèvera [définitivement ?] le 14 janvier à la Cinémathèque française, lors de la traditionnelle Soirée de diplômés. Après quelques jours de repos [bien mérités], je me frottais non sans appréhension au marché immobilier parisien. J'ai eu énormément de chance, puisque j'ai été en mesure de déménager à la mi-août, avant de partir un peu en vacances dans le Yorkshire et en Ardèche, pour profiter des miens et de mes montagnes. À mon retour, en septembre, je vivais entre autres évènements ma première rentrée sans discours de bienvenue, sans camarades et professeurs à retrouver, sans table de ping-pong et sans salles de classe... Sans me démonter mais non sans émoi, je montais mon nouveau home-studio, et à la fin du mois de septembre, j'étais de nouveau opérationnel et bien déterminé à reprendre mes activités musicales ! Cela ne m'a pas empêché de retrouver avec joie et nostalgie le "bercail" — qui avait déjà un peu changé en mon absence — pour mixer la musique que j'avais composée durant le mois de septembre pour le prochain court-métrage de Pauline Broulis. Je ne peux pas vous en dire davantage pour le moment, mais vous pourrez le visionner et entendre le fruit de notre seconde collaboration après Sous la surface dans les prochaines semaines. J'ai ensuite enchaîné avec Ana, un documentaire de 26 minutes réalisé par Elsa Sompairac. Là encore, le film a déjà été envoyé à plusieurs festivals, et en attendant les premières sélections et les premières projections, je vais faire mon possible pour terminer une version "album" de la musique du film pour que vous puissiez l'écouter prochainement. Cela s'ajoute à ma [déjà longue] liste de choses à faire en ce début d'année... Mon mémoire de fin d'études ayant imposé un coup d'arrêt soudain mais nécessaire à mes autres activités, je n'avais pas eu le temps de finaliser les "albums" des bandes originales de Sous la surface et de Ambre. À la fin du mois d'octobre, mes amis Blaise Carpene et Benoît Fleury se sont donc respectivement occupé du mixage et du mastering d'une douzaine de titres, que vous avez pu découvrir dans le courant du mois de novembre. En plus de mes activités d'assistant et de copiste, la fin de l'année a été consacrée à la composition de la musique du court-métrage Babykeeper, écrit et réalisé par Antoine Devulder et Vincent L'Anthoën. Il s'agit d'un court-métrage d'horreur de 29 minutes, que vous pourrez également voir en festival cette année, en attendant que la vingtaine de minutes de musique produites pour l'occasion ne soient mixées et masterisées en stéréo et disponibles à l'écoute... dans les prochaines semaines ! En ce qui concerne l'avenir, le mois de janvier s'annonce particulièrement chargé, puisque je vais poursuivre et achever ma collaboration avec Yseult Le Goarnig autour de la musique de son court-métrage Why the Robots, mais aussi enregistrer à la mi-janvier deux pièces que j'avais écrites il y a maintenant plusieurs années : Voyage en Italie, que je suis en train de ré-orchestrer et qui avait été créée en 2016 en ciné-concert sous la forme d'une partition alternative pour le court-métrage La Svedese de Nicolas Liguori, dans le cadre de la première édition du concours Musiques sur courts ! organisé par le cinéma L'Atalante de Maisons-Laffitte, et L'Appel du large, une mélodie sur un poème de Charles Baudelaire pour soprano, violoncelle et piano. Blaise Carpene assurera la séance d'enregistrement, et nous sommes d'ailleurs à la recherche de violonistes, d'altistes, de violoncellistes et de contrebassiste(s) pour enregistrer avec nous — n'hésitez donc surtout pas à me contacter si vous êtes intéressé(e)s par ce projet...! Enfin, je vais continuer à développer mes activités d'assistant, de copiste et d'orchestrateur au sein de plusieurs projets auxquels j'ai hâte de prendre part ! Pour conclure, il me reste à vous présenter tous mes vœux pour cette nouvelle année, qui je l'espère, sera riche de projets, de rencontres, et bien évidemment... de musique ! Je vous laisse d'ailleurs avec Le Jour se lève, extrait de la bande originale de Sous la surface : Bonne année 2019 !
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